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mardi 18 novembre 2008

Tu seras un Homme, mon fils (Rudyard KIPLING)

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.


Rudyard KIPLING

Nouveauté dans le LAROUSSE

Nouveau Larousse

La prochaine édition du Larousse intégrera un certain nombre de nouveaux mots issus de la langue d’aujourd’hui.
Les voici.-

Balle (C’est de la): Exprime l’enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de positif. Cette meuf, c’est de la balle (Je ne suis pas insensible aux charmes de cette demoiselle).humour-vocabulaire-langage-

Bouffon : Qui ne s’apparente pas au clan. Nique lui sa race à ce bouffon ! (Rabats lui son caquet à cet individu qui ne s’apparente pas à notre milieu !).-

Carotte : Du verbe carotter (extorquer, voler), mais dans une forme invariable. Il m’a carotté un zedou de teuchi, l’bâtard, tu vas voir comment je vais le niquer grâve (Le scélérat m’a dérobé douze grammes de marijuana, il va s’en mordre les doigts).-

Chelou : Bizarre, inhabituel. Par extension, qui ne s’apparente pas au clan. La prof d’anglais elle a des veuch tout chelous (Ce n’est pas tous les jours que l’on voit une coupe de cheveux aussi inhabituelle et cocasse que celle de la professeur d’anglais, qui par extension ne s’apparente pas à notre milieu).-

Comment : Exprime l’intensité. Comment je lui ai niqué sa race à ce bouffon ! (Je sors indéniablement vainqueur du combat qui m’a opposé à cet individu qui ne s’apparente pas à notre style de vie, ceci dit en toute modestie, s’entend, et avec la sportivité qui s’impose en de pareilles circonstances).-

Foncedé : Se dit d’une personne qui vient de consommer de la marijuana ou une autre drogue. Je suis foncedé (Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s’écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. J’ai payé assez cher pour me mettre dans cet état. Bref : je viens de consommer du shit.)-

Gun : Arme à feu. Ziva prête moi ton gun, l’aut’batârd y m’a manqué de respect (Pourrais-tu s’il te plaît me prêter ton arme à feu, afin que je règle son compte à l’importun qui n’a été qu’à moitié urbain à mon égard).-

Kiff (er) : Apprécier. Comment je kiffe trop son cul (Le sien postérieur n’est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent dans une humeur joviale, pour ne pas oser dire gauloise).-

Mortel : Bien, beau, dont on peut se réjouir (invariable). Elles sont trop mortelles tes Nike (Vos chausses s’entendraient fort bien avec mes pieds, aussi vous demanderai-je de m’en faire l’offrande sans opposer de résistance).-

Mito : Mensonge. Dérivé de mythomane (menteur). On me fait pas des mitos à moi, bouffon ! (Je ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, individu qui n’appartient pas à notre milieu !).-

Race (sa) : Exprime le mécontentement. Sa race ! (Je suis d’humeur maussade). Sa race, c’bouffon ! (Mon anneau pylorique est complètement fermé. C’est le résultat de la proximité de cet individu).-

Sérieux : Indique que le propos est grave, solennel, et qu’il faut donc lui accorder le plus grand crédit. Sérieux, j’kiffe trop son cul à votre fille (Monsieur, j’ai l’honneur de vous demander la main de votre fille).-

Tèj : Jeter, refuser, réfuter, envoyer promener. T’aurais vu comment Jamel il a tèj la prof d’anglais ! (Le facétieux Jamel ne s’est pas laissé démonter face aux réprimandes de la professeur d’anglais !).-

Trop : Exprime l’intensité. En cela, synonyme de comment. Trop et comment peuvent éventuellement cohabiter dans la même phrase, pour exprimer une intensité très élevée. Trop la honte, ce blouson (Ce blouson est ridicule, et dans des proportions considérables). Trop comment je suis foncedé ! (J’ai fumé une quantité déraisonnable de drogue qui fait rire. Je crains que mon acuité intellectuelle en pâtisse pour la paire d’heures à venir).-

Truc-de-ouf : Désigne une chose peu commune, qui dépasse l’entendement. C’est un truc de ouf ! (Mon dieu, mon entendement est tout dépassé !).-

Zyva : Indique que la demande est pressante. Zyva, fait méfu, sale chacal (Ne sois donc pas si avare de ta cigarette purgative, et fais en profiter ton vieil ami qui trépigne d’impatience)

Lettre d’un prisonnier palestinien à la Star Académie Libanaise

par Nimer Shaban .
Cette lettre adressée à la Star Académie Libanaise a été diffusée sur le site Arabs48 et a été traduite de l’arabe vers l’anglais par Ghassan Andoni (ISM).

Chers étudiants de la Star Académie,
Je suis, moi aussi, un étudiant d’une académie de Palestine.
J’ai suivi de près votre programme et je me sens très près de vous.
Je pense vraiment que nous devrions échanger l’expérience et cela ne devrait pas vous blesser de faire une petite comparaison.
Dans mon académie, la prison d’Ashkilon, nous nous levons aussi tôt le matin ; nous faisons les exercices du matin dans une cour fermée, nous mangeons ensemble et nous apprenons ensemble selon des règles strictes imposées par l’administration de la prison (l’Académie).
Comme vous, nous sommes surveillés 24 heures sur 24 par des caméras installées dans chaque cellule et dans chaque coin tout autour.
Nous mangeons, nous faisons nos lits et lavons la vaiselle tout comme vous, pourtant il y a quelques différences que je vais mentionner.
Vous avez décidé de votre plein gré de rester dans l’académie pendant quatre mois, nous sommes condamnés à rester ici pendant des années, la plupart d’entre nous n’a aucun indication sur la date à laquelle il pourra rentrer dans sa famille et vers ses amis, que ce soit dans un an, dans dix ans, ou jamais.
Vous êtes regroupés tous dans une seule académie, nous sommes répartis dans de nombreuses prisons : Shata et Jalamah dans le nord, Ramllah, Hadarim, et Telmond au centre, et Ashkilon, Nafha, et Ber Sheva dans le sud.
Vous détestez être choisis comme nominés, nous sommes enthousiastes de voir un détenu rentrer à la maison et nous espérons qu’il/elle ne reviendra jamais.
A la place de votre formation vocale, nous protestons en criant "Dieu est Grand" et nous recevons du gaz lacrymogène.
Votre événement principal est les primes du vendredi, nos journées sont toutes semblables, en particulier parce que nous ne sommes pas autorisés à recevoir les visites de nos familles depuis de nombreuses années.
Vos familles apprécient les vols longue distance confortables pour vous rendre visite, nos familles qui vivent à quelques kilomètres ne peuvent pas traverser le mur de Séparation ou même les plus petits checkpoints militaires.
Vous fêtez le jour de la St Valentin, nous fêtons le jour du prisonnier. Le vôtre est plus important et plus célèbre, le nôtre est la plupart du temps virtuel.
Vous recevez la visite d’artistes, nous recevons la visite d’avocats et des représentants du Croissant Rouge.
Vous avez un patron (Mohammed), nous avons un représentant des prisonniers du même nom. Vous pouvez être punis en n’étant pas autorisés à appeler votre famille, à recevoir des visiteurs, ou à recevoir des cadeaux : tout cela nous est déjà refusé sans même être punis.
Notre punition va de la privation de télévision à l’emprisonnement solitaire dans des petites cellules noires.
Pour perdre du poids vous faites un régime, pour faire la même chose, nous faisons des grèves de la faim.
Nous quittons l’académie seulement pour les tribunaux militaires et nous revenons la plupart du temps avec encore plus d’années de prison à faire, notre "regard" change définitivement tout comme le vôtre.
Votre académie est sponsorisée par NesCafé et LBC, la nôtre par l’administration de la prison, le Shabak (Service de Renseignements israéliens) et la police.
Vous souffrez d’ennui et de solitude ; nous souffrons de surpopulation puisque des dizaines d’autres sont arrêtés chaque jour.
Je pense que vous chantez pour nous et que nous nous sacrifions pour vous.
Vous recevez des messages SMS et nous envoyons des SOS.
Vous signez des autographes à vos fans, nous signons nos noms sur les murs de la prison.
Pour qui chantez-vous ? Pour qui nous sacrifions-nous ?
Pour plus d’informations, demandez aux prisonniers libérés.
Bien à vous
Nimer Shaban Prison d’Ashkilon

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